Inégalités socio-spatiales objectives et subjectives dans les schémas d’acitivités [E]

Joachim Scheiner

On observe ces dernières années que le cadre des déterminants objectifs „classiques“ des comportements de mobilité – tels que les systèmes de transport, le coût général des déplacements, la situation de vie, l’environnement architectural – commence a être enrichi par l’introduction d’éléments subjectifs, comme les attitudes, le mode de vie, et les préférences géographiques. Cet article présente des réflexions théoriques concernant les liens entre la situation de vie, le mode de vie, le choix du lieu de résidence, et le comportement de mobilité, ainsi que des résultats empiriques de modèles d’équations structurelles centrés sur les activités hors domicile, considérées comme un élément majeur des comportements de mobilité. Les analyses se basent sur un sondage réalisé dans la région de Cologne. Les résultats montrent qu’en règle générale, l’influence de la situation de vie sur les schémas d’activités est supérieure à celle du mode de vie, excepté en ce qui concerne les activités de loisir. Là, c’est le mode de vie qui a l’impact le plus fort. L’effet de la préférence géographi- que ainsi que de l’environnement architectural est peu important. Les activités de routine (achats, etc.) constituent une exception, puisqu’elles sont significativement influencées par le cadre spatial de la vie des gens.

Revue suisse de sociologie, 35 (3), 2009, 525-549

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